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Résumé :
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Les plantes médicinales sont largement utilisées par les populations et sont source de nouveaux composants actifs. rosmarinus officinalis l. (lamiaceae) et globularia (globulariaceae), sont des plantes poussant spontanément en algérie. elles sont connues pour leurs divers effets thérapeutiques. l'objectif de ce travail est de valoriser ces plantes par l'évaluation de leur pouvoir antioxydant. l'extraction des polyphénols par macération à froid au méthanol (80%) a donné des rendements de 11.50% en romarin et de 25.60% en globulaire, alors que l'extraction en utilisant l'eau a donné des rendements plus élevés, surtout pour les décoctés (romarin : 15.90 % et globularia : 28.10%). le criblage phytochimique des extraits a dégagé la présence de plusieurs classes phénoliques, y compris les flavonoïdes et les tanins. en outre, la globulaire contient des iridoïdes. les dosages colorimétriques ont révélé la richesse de l'extrait méthanolique du romarin en composés phénoliques notamment les flavonoïdes et les tanins (39.90 mg eq/g, 18.10 mg ec/g). Quant à la deuxième plante, l'extrait méthanolique était le plus riche avec un taux de 17.97mg eq/g. l'analyse des extraits par chromatographie sur couche mince a révélé la présence des acides phénoliques, notamment l'acide gallique et des flavonoïdes comme la quercetine. concernant l'activité antioxydante, l'effet antiradicalaire des extraits vis-à-vis du radical dpph était intéressant avec des ic50 comprises entre 0.024 et 0.33mg/ml, notant que rm était le plus puissant. ce dernier a enregistré également le pouvoir réducteur (erap) le plus important par rapport aux extraits aqueux de la même plante donnant des allures proches de celles de l'acide ascorbique. concernant globularia alypum, dont les extraits présentaient un pouvoir réducteur plus élevé que ceux du romarin, le décocté et l'infusé étaient les plus actifs, atteignant des DO de 1.53 et 1.41 respectivement.
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